Retour sur le bon bilan de la 2ème édition du Mois du Théatre

publié le 05 janvier 2024 Toutes les actualités

C’est avec un grand plaisir que Dorothée Serges et Didier Bastonero ont reconduit « le Mois du Théâtre » sur les week-ends des mois d’octobre et novembre 2023 au Fauteuil rouge, où le public, toujours aussi nombreux, est venu assister aux six pièces proposées. La programmation de cette année a accordé une place centrale aux collégiennes et collégiens d’Albert Camus et Notre Dame puisqu’ils ont pu disposer d’une scène ouverte, en avant-première, pour exprimer leurs jeux de comédiennes et comédiens. D’autres expérimentateurs ont proposé « Oh » des saynettes mêlant comique et absurde sur des thématiques libres. Des amateurs et des professionnels ont tour à tour foulé les planches du Fauteuil rouge, comme les comédiens de la troupe Le théâtre pour demain et après, que l’on ne présente plus tellement les textes de Christophe Ribeyre parcourent déjà l’Aveyron, sont revenus sur les conversations de comptoir, rendant présent le passé à travers un dispositif bien connu : l’enregistreur ! Jean-Louis Courtial nous a également fait revivre un triste épisode du passé, mettant en lumière l’ingéniosité d’un Maire résistant face aux Allemands. Le Maire de Baraqueville, ou plutôt la Maire, qui dans la fiction imaginée et mise en scène par Anne Rémy valorise elle aussi sa commune en permettant l’installation des athlètes concourant aux JO de 2024. L’Occitan a été mis à l’honneur autour de saynettes du Petit Nicolas ; Olga, une clown hors pair, en quête de son animal de compagnie ; Les Imprototypes improvisant sur des thèmes placés par le public dans leur chapeau ; La compagnie des papillons, proposant une réflexion sur le sens de la vie, sa fragilité ; Les comédiens au chariot évoquant les liens sociaux mis en place lors d’un événement catastrophique : la guerre. Enfin, et pour clore ce magnifique temps de théâtre, Wally, qui a démontré en s’appuyant sur des concepts bourdieusiens, l’impact de notre milieu social sur nos choix de vie : le gout, la domination symbolique, le déterminisme social ou encore l’hexis corporelle. Il a également proposé, avec les Awac, une pièce en avant-première sur la difficulté à faire rire dans le monde du spectacle vivant : et quelle aventure !

Les pièces se sont souvent jouées à guichet fermé