Les villages

 

BARAQUEVILLE est née de la fusion de deux communes (Vors et Carcenac-Peyralès) en 1973. Autant dire que cette ville n’a pas de passé historique mais s’est réellement construit autour d’un carrefour à trois directions.

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Le territoire communal est riche de hameaux plus anciens avec de vieilles maisons paysannes, des granges souvent préservées. Ces vieilles bâtisses sont en schiste de couleur dominante foncée, du brun au noir. Les encadrements des fenêtres sont en grès ou en granit et les toits en lauze avec leur silhouette caractéristique (toit à deux pentes avec un petit pan coupé au faîtage, coyau).

La nature environnante devient, en saison, le territoire des pécheurs, des chasseurs, des cueilleurs de champignons.

 

CARCENAC-PEYRALES

Ce village né de la fusion de Carcenac Image2b8et de Peyralès en 1801 était commune jusqu’en 1973. Plusieurs anciens et imposants bâtiments témoignent de son riche passé tels les deux écoles qui sont toujours hôtes d’une centaine d’élèves, le couvent aujourd’hui réhabilité en plusieurs logements et bien sûr l’Eglise, symbole de sa paroisse. La gare de chemins de fer toujours en fonctionnement aujourd’hui a permis un essor économique et agricole et a donné à Carcenac une place stratégique dans tout le Ségala. La salle des fêtes construite bénévolement dans les années 80 par les habitants a permis une activité associative riche au sein de ce village : le comité des fêtes, le groupe d’animation ou encore « Car’iole » organisateur de la fête des andouilles n’en sont que quelques exemples. Plusieurs lotissements sont venus enrichir la population et pérenniser l’effectif carcenacois.

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Au bas du village, un étang de pêche construit sur le ruisseau « Congorbes » dans les années 80 contribue à rendre le lieu paisible, agréable et attractif.

 

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L’église  date  en  partie  des XIV° et XV° siècle mais elle a été largement remaniée au cours du XIX° siècle.

 

 

 

 

  


VORS

Situé au nord de Baraqueville, Vors est à peine séparé de son chef lieu municipal par le plan d’eau du Val de Lenne. Ce magnifique village était d’ailleurs sa propre commune jusqu’en 1973.Image6b

Il possédait encore il y a quelques années un café, dernier survivant de ses commerces. Aujourd’hui, vous traverserez le vieux village, tout en pierre qui s’étend le long de la route qui mène du Lac à Moyrazès. Outre l’église du XV et agrandie au XlX siècle, quelques monuments tel un remarquable pont de pierre servant de passerelle entre deux granges enjambant la route, ne manqueront pas de retenir votre attention. Image7b1Un peu plus haut, le lavoir a été réhabilité et symbolise le point de concours de la route des Caves et celle de Moyrazès. En contrebas , on aperçoit la fontaine gallo romaine qui jadis alimentait en eau la ville de Rodez.

La salle paroissiale permet l’organisation de plusieurs manifestations et rencontres au sein du village. Le nouveau « Vors » quant à lui se développe par des lotissements construits sur la route des Caves ou celle de Moyrazès …

 

 Image8b1La fontaine gallo romaine alimentait Rodez en eau …     


  LAX

Lax est située à l’orée Est de la commune. Elle surplombe la vallée du Trégou et flirte avec les limites de la commune voisine de Luc-Primaube. Image9b20Du côté du patrimoine, l’église qui fut fortifiée pendant la guerre de 100 ans est bien sur représentative de la paroisse éponyme mais on remarquera aussi un « travail » (système autrefois utilisé pour immobiliser les bovins afin de les ferrer ou de leur apporter des soins divers) parfaitement conservé qui orne le centre du village. L’école subsiste encore et compte une trentaine d’élèves. Un préfabriqué fait encore office de salle des fêtes mais un projet de construction d’un bâtiment dur à cet effet devrait voir le jour prochainement. D’agréables lotissements ont poussé à l’entrée du village et ont ainsi permis de constituer un « melting pot » intéressant de gens de souches laxoises et de nouveaux arrivants à la recherche de campagne à proximité ruthénoise. Ce riche mélange culturel est surement à l’origine de l’activité associative omniprésente que l’on y trouve à travers son festival de blues, le comité des fêtes, le Trégou team et bien d’autres entités …

Sans titreCe village doit notamment une partie de sa notoriété à son très célèbre festival «Lax’n blues» qui attire des stars musicales du monde entier et qui permet aussi de fédérer les habitants autour de cet ambitieux projet.

  

 


 LE LAC

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Traversé de part en part par la route nationale 88, Le Lac présente la particularité de ne pas contenir d’eau. Cependant sa topologie en forme de cuvette peut laisser  penser qu’il tient son nom d’un très lointain passé immergé d’eau. Quoiqu’il en soit, on retrouvait ce précieux liquide plus près de notre époque au sein d’un abreuvoir sur la place du village et permettait au bétail et aux chevaux de passage de se désaltérer. Du coup, le village s’est développé autour de l’auberge aussi appelée relai encore présente aujourd’hui .

 

 

Image11b1Entre ville et campagne, on y trouve actuellement plusieurs entreprises florissantes, mais aussi des fermes qui marquent l’entrée dans le Ségala très ancré dans le secteur agricole.

Sa position stratégique aux portes de Rodez a permis également la construction de lotissements et a vu l’arrivée de nouveaux habitants. 


 FENAYROLS

A son nom, on devine les racines agricoles de ce petit village qui jouxte la commune de Boussac. Bien que petit par son nombre d’habitants, il avait autrefois une importance particulière puisqu’il est encore paroisse et détient son cimetière et son église même si cette dernière n’abrite plus d’offices depuis pas mal de temps. Grâce au renfort des riverains du tout proche hameau de Saint Julien, la plus grosse manifestation du village reste incontestablement la « Fête des Cerises » célébrée fin juin dans l’ancienne école réaménagée et rebaptisée « l’Oustal ».

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Une belle petite église du XlV siècle qui accueille un tableau de St Cyr et Ste Julitte du peintre aveyronnais Gayraud.