Et si on optimisait la production de chaleur pour les bâtiments publics

publié le 07 avril 2021 Toutes les actualités

 

C’est certainement parce qu’on va retrouver une forte concentration de bâtiments autour du Val de Lenne que la mutualisation de leur chauffage est venue à l’idée de Gérard Bec, le conseiller délégué à l’urbanisme et aux gros chantiers. La proposition méritait en tout cas d’être étudiée car l’Hôtel de Ville, l’Établissement Public Multiservices, le futur Centre économique et d’animations socio culturel, et le Tiers Lieu situé dans les actuels ateliers municipaux, ne seront séparés que de quelques mètres.

Pour étudier cette faisabilité, la municipalité a alors dû s’entourer de professionnels et trouver des partenaires : Stéphanie Cazor suit les projets de chaufferie biomasse pour l’association Aveyron Energie Bois, Clément Ginestet du cabinet CETEC a lui, été mandaté pour réaliser l’étude baraquevilloise tandis que Léo-Paul Fournier du SIEDA s’occupe de la partie financement et fait le lien avec l’ADEME qui subventionne ce type de projets. Le lundi 8 mars, ils ont exposé leur travail au Maire et à ses adjoints.

Sur tous les plans, il semblerait que la solution de centrale de chaleur à copeaux de bois s’avère très intéressante : d’un point de vue économique, même si l’investissement par rapport aux chaudières standards reste plus élevé, les aides attribuées en la matière pourraient atteindre raisonnablement les 60 %, ce qui rentabiliserait l’installation en moins de 6 ans, d’autant que les chaudières actuelles seront ré-utilisées comme générateurs calorifiques de secours et de complément. Quant au volet environnemental, la solution présentée permettrait de faire un gain sur le bilan carbone équivalent à 1 000 allers retours Baraqueville Toulouse en véhicule particulier.

Après l’installation de panneaux photovoltaïques, l’extinction de l’éclairage public la nuit et l’isolation des bâtiments, si ce nouveau projet est adopté, une nouvelle action éco-responsable verra le jour à Baraqueville.