La légende de Saint Amans ou comment Baraqueville aurait pu être tarnaise

publié le 01 mars 2021 Toutes les actualités

Connaissez vous la légende de Saint Amans ? Il s’agit peut être d’une des plus vieilles histoires de la commune et vous pourrez la lire en détail dans le bulletin municipal qui va très bientôt être distribué dans vos boîtes aux lettres.

Mais pour vous mettre l’eau à la bouche, car à travers cette légende se cache une fontaine, nous allons d’ores et déjà vous en dire quelques mots : dans la 2e moitié du IVe siècle, l’évêque Saint Amans de Rodez et celui d’Albi auraient tenté de s’entendre sur le lieu de la limite entre leurs deux contrées. Au départ de leur ville respective, chacun devait partir à la rencontre de l’autre et c’est au point de cette rencontre que serait déterminée la frontière. Le premier, beaucoup plus vieux que son confrère, se serait arrêté à la fontaine située au bord du “grand chemin “ entre le village du Désert et l’actuelle route de Volpillac. Déjà exténué par son périple depuis Rodez, il s’y serait même endormi lorsque le second l’a trouvé là.

Estimant que le lieu n’était finalement pas équitable, ils convenaient alors que l’évêque de Rodez lance sa crosse et, là où elle retomberait, marquerait la limite. Les légendes s’illustrent parfois de faits surnaturels puisque la crosse serait retombée … dans le Viaur.

Dans le village de Volpilhac, les linteaux de l’ancienne étable Espie témoignent de cette histoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il s’en est finalement fallu d’un lancé de crosse pour que le Pays de la pomme de terre et du seigle se retrouve … dans le Tarn.