La musique blues s'est invitée une nouvelle fois à Lax

publié le 30 mars 2016 Toutes les actualités

A l’origine, le blues était un genre musical, vocal et instrumental dérivé des chants de travail des populations afro américaines qui y exprimaient leurs déboires et leur tristesse. Il est apparu dans le sud des États-Unis au cours du 19ème siècle.

Aujourd’hui, le blues s’est popularisé et se décline en plusieurs genres musicaux tels la saoul, le funk, le ska ou encore le rock’n roll.

Tio Manuel a emmené toute la chaleur hispanique

Tio Manuel a emmené toute la chaleur hispanique

C’est un éventail de toutes ses musiques qui a été présenté le 27 mars lors du festival  » Lax ‘n blues » qui a aussi pris une tournure  culturelle et éducatrice. C’est ce qu’ont pu découvrir les spectateurs laxois en lever de rideau à travers la représentation de l’artiste Mel accompagnée des enfants de plusieurs écoles de la commune.

Venait ensuite Tio Manuel, un groupe de Blues hispanique qui a mis en musique des textes du poète  Ian Ottaway. Sur la petite scène, les 4 filles  un peu dégantées des « Toxic Frogs » déchainaient les quelques 800 spectateurs. Venues de Lyon, les 4 grenouilles celtes à la mini jupe écossaise reprenaient de façon punk des titres célèbres aux sonorités irlandaises.

Le blues passait alors de l’Irlande à l’Angleterre en reprenant sur la grande scène avec le « Band of Friends » qui interprétait des compositions de Rory Gallagher.

Band of Friends a proposé son blues "à l'anglaise"

Band of Friends a proposé son blues « à l’anglaise »

 

Pour clôturer le festival, encore une autre forme de se style musical mis à l’honneur à Lax, s’agissant cette fois de Rockabilly, un peu punk, interprété par les Washington Dead Cats.

Au fil des éditions, Lax’n blues s’affiche encore un peu plus comme une vitrine culturelle et musicale qui dépasse très largement les bornes de la commune puisque la manifestation est inscrite dans les calendriers nationaux et devient une référence pour les artistes qui s’y produisent. Lax’n blues, c’est aussi la concrétisation du travail de tout un village à travers quelques 80 bénévoles de toutes les générations qui ont su se fédérer pour mettre en place et perpétuer ce bel événement.