Le lac s'est embrasé

publié le 22 août 2018 Toutes les actualités

Il est maintenant dans les mœurs baraquevillois que la soirée du 13 juillet incarne la fête du plan d’eau.  L’évènement débute par un apéro concert qui pour la deuxième année était animé par le duo Bruit de Fond  au répertoire musical très éclectique. Dignes d’un comité des fêtes, les jeunes hyper dynamiques de l’association Baraquadabra se chargent de l’intendance des buvettes et de la restauration. Force est de constater qu’ils trouvent un écho très favorable auprès de la population car malgré une revue à la hausse des quantités, à la tombée de la nuit, les cuisines étaient littéralement vides. Voilà qui illustre bien l’importance de la foule qui avait gagné le site intercommunal ce soir là.

Vers 23 H, la musique stoppait pour laisser place aux premiers coups de canon du

Une nuée d’étoiles s’est déposée sur le plan d’eau

clou de la soirée : un spectacle pyrotechnique d’une grande qualité qui laissera échapper plus tard des commentaires des plus flatteurs. C’est à Etienne Ladame que le public devait cette composition artistique visuelle et musicale tout droit  sortie de son imagination, d’autant que pour l’occasion, l’élu artificier  œuvrait bénévolement. Le gros quart d’heure de détonations débutait par des artifices parsemés s’intensifiant très rapidement au rythme de l’accompagnement musical. Il semblait ensuite s’apaiser pour laisser apparaitre un tableau magnifique illuminant de mille feux la surface de l’eau. Puis, il reprenait de plus belles, avec  notamment un succession d’explosions bleues blanches et rouges évoquant à la fois la fête nationale  et la finale sportive à venir. En parlant de finale, celle du feu d’artifice était tout aussi majestueuse : un immense bouquet multicolore illuminant les cieux et se reflétant dans les eaux comme si le lac était devenu le plus grand des écrans géants du Ségala.

Tout juste le temps d’une salve d’applaudissements, et la musique reprenait avec la discomobile Symfonix pour ne s’arrêter que tard dans la nuit. Les poissons ne s’en sont pas plaints.