Jones a donné ses notes et ses mots au public ségali

publié le 01 avril 2017 Toutes les actualités

Lax ‘n Blues n’en finit pas de prendre de l’ampleur. Pour sa quinzième édition,  le festival  est passé d’une à trois soirées et la vague de blues laxoise a gagné le chef lieu de la commune. Il débutait  jeudi 23 mars dans la salle de cinéma du Fauteuil Rouge avec une tête d’affiche qui a permis de vendre les 200 places assises disponibles en quelques jours seulement.

Michael Jones était pourtant déjà venu 3 ans plus tôt mais là est la preuve que les baraquevillois avaient hâte de le revoir.  Un sentiment qui semblait réciproque car à ses propos, son admiration auprès des  organisateurs ne faisait aucun doute : « …ils ont osé se lancer dans un festival  de blues ici, waw ! ». « …Nous nous devons de les aider, moi, en venant jouer ici; vous, en participant à toutes leurs soirées…« , s’est il exclamé !

Kathy Boyé a assuré la première partie

La soirée commençait par une surprise de taille puisque Kathy Boyé,  offrait une inattendue première partie. Accompagnée de ses musiciens , elle faisait monter la salle en pression au son de ses chants blues et gospel à tel point que les spectateurs pourtant en attente de la programmation suivante exigeaient un rappel. C’est donc déjà déchaînés, qu’ils accueillaient l’artiste gallois. Mêlant morceaux de blues et titres qui l’ont rendus célèbre par ses interprétations partagées avec Jean Jacques Goldman, il n’avait aucun mal à conquérir le public. Dans l’ambiance intimiste du lieu, les incontestables fans semblaient faire partie intégrante du spectacle. Très souvent debout et forts de leur connaissance sur le bout des doigts des paroles des innombrables tubes, ils ne laissaient que peu de temps à l’acolyte de Goldman pour donner de la voix. Un jeu auquel ce dernier se prêtait volontiers et qu’il encourageait même  en les laissant chanter à capella. Les musiciens, pour la plupart ayant aussi évolué avec Goldman, ont largement contribué à survolter les occupants des fauteuils rouges qui auront d’ailleurs été peu utiles.

La star galloise aux côtés de Jacques Barbezange et Didier Bastonéro, organisateur du festival

  Le spectacle terminé, Michael Jones n’est pas du style à s’en aller par la petite porte, il s’est au contraire mêlé à son public rassemblé dans la salle des conseils à l’étage supérieur. Il a pu partager avec lui autographes, photos et conversations sur différents sujets comme le dernier match d’anthologie de rugby affrontant sa nation à la notre mais ça, c’est une autre histoire

Une salle intimiste pour une ambiance particulièrement chaude