Interco : poser les bases du Grand Ségala

publié le 20 mars 2015 Toutes les actualités

Entre 800 et 900 personnes, selon les organisateurs, avaient répondu à l’invitation des élus des dix communes historiques du Pays baraquevillois, lundi au gymnase de Baraqueville. Une audience importante pour une collectivité au cœur de la tourmente depuis quelques années et les départs, volontaires ou contraints, de trois d’entre elles – Baraqueville, Manhac et Camboulazet- vers l’Agglo du Grand Rodez.

Si, à la faveur d’une nouvelle équipe municipale et au résultat d’un scrutin portant justement sur la question, Baraqueville a tourné le dos au Grand Rodez, l’heure est désormais pour ce Pays baraquevillois «rabiboché» à proposer une entité plus consistante, telle que va l’y contraindre la loi. Et sur lequel le nouveau préfet Jean-Luc Combe veille au grain. C’est donc naturellement que le Ségala est arrivé sur la table, au moment où « l’axe RN88 doit nous amener de la richesse », tel que le confiait un élu à l’issue de la réunion.

 

Lundi soir, il était donc question d’expliquer cette démarche aux habitants des communes de feu le Pays baraquevillois, incidences financières à l’appui. Le dossier est lourd, long et complexe, et l’occasion était bonne, pour beaucoup, de poser les questions. Pour y répondre, les élus du Baraquevillois avaient invité Anne Blanc, présidente de la communauté de communes du Naucellois, et Christian Vergnes, à la tête de la CC Viaur Céor Lagast. « C’est la preuve que tout le monde est prêt à travailler ensemble »,poursuit cet élu. Qui, comme d’autres, attend que les points de blocage soient levés un à un. À ce titre, le choix de la commune de Manhac, aujourd’hui au Grand Rodez et qui ne s’est toujours pas déterminée, est ainsi attendu avec impatience du côté du Baraquevillois.