Un important dispositif de sécurité au Val de Lenne

publié le 16 avril 2018 Toutes les actualités

Malheureusement, par les temps qui courent, aucun territoire n’est à l’abri de  l’insécurité terroriste : les évènements de Trèbes  ont récemment  montré qu’ils pouvaient toucher nos campagnes. 

Rassurez vous, le 9 avril à Baraqueville, il ne s’agissait que d’un exercice mais les forces locales doivent être prêtes à faire face à de tels événements.  Comme l’expliquait l’un des gendarmes présent sur les lieux  : « Lorsque une attaque terroriste se produit, il faut souvent aller très vite et l’on ne peut pas attendre l’intervention du GIGN en provenance de la région parisienne ».

 

La préfète Catherine de La Robertie était présente sur les lieux

Les forces de l’ordre sont prêtes à donner l’assaut

 

Vers 17H, des terroristes s’étaient introduits dans la base nautique du Val de Lenne et faisaient plusieurs victimes dans un groupe d’une trentaine de jeunes. C’est ainsi que débutait le scénario établi par les commanditaires de l’opération. La suite devait alors se dérouler en plusieurs étapes : la première consistait à sécuriser la zone et à neutraliser les malfrats tout en essayant de ne pas détruire d’indices pouvant servir à l’enquête. Venait ensuite le temps de s’occuper des victimes : pour cela, des secours venus de tout le département étaient mobilisés et arrivaient tout au long de la soirée pour être regroupés à l’Espace Raymond Lacombe. C’est depuis un poste de commandement mobile implanté au dessous du restaurant Costes que les directives étaient données. Sur le parking et dans le bâtiment des ateliers municipaux était érigé un poste de secours avancé . Il était destiné à accueillir les victimes qui après un diagnostic devaient être ventilées vers des établissements de soins adaptés aux traumatismes des blessés, vers des cellules psychologiques ou plus grave, vers la morgue.  La salle du Conseil de la Mairie servait elle de Quartier Général.

Il s’agissait donc là d’un déploiement impressionnant de moyens humains (environ 250 hommes) et matériels et c’est aussi la coordination entre les services de Gendarmerie , de Police et des Sapeurs Pompiers qui était testée. Un exercice qui a également vu la venue de Madame La Préfète Catherine de La Robertie sur les lieux du drame virtuel.  Tard dans la nuit, les gyrophares bleus clignotaient encore. Levons le chapeau à nos services de sécurité de proximité qui sont emmenés à gérer des interventions très variées tout en étant efficace à chaque fois, le tout au péril de leur vie. On comprend donc pourquoi de telles opérations sont nécessaires.

Dans les ateliers municipaux, le poste de secours a été mis en place

La salle du Conseil de la Mairie transformée en quartier général

Plusieurs victimes sont à déplorer