Le giratoire de l’Epi arrive à maturité
publié le 13 novembre 2019 Toutes les actualités
Il représente un point de repère pour certains, un symbole pour d’autres mais incontestablement, le Rond Point qui historiquement faisait office de carrefour entre la RN88 et la D911 demeure une infrastructure incontournable de Baraqueville. Au début des années 90, sous la municipalité de Denys Jaudon, la décision avait été prise d’y dresser une sculpture représentant un Épi de Seigle. L’oeuvre symbolise ainsi le point culminant de tout le territoire marqué du passé de cette céréale qui lui a donné son nom.
De par l’ouverture de la RN88 à 2×2 voies, le giratoire connaît un chamboulement important : le flux principal se jouant auparavant entre les avenues de Toulouse et de Rodez, a désormais migré entre la première citée et celle de Marengo. C’est bien pour cette raison, que son entrée côté “Marengo” a été modifiée par le Conseil Départemental en charge de l’étude de la réfection de l’avenue éponyme. Pour rester en accord avec cette axe routier new look, il apparaissait comme une évidence d’apporter un petit rafraichissement au rond central de notre bourg datant de presque 30 ans. En parlant de ronds, la volonté était aussi de rester raisonné sur le budget alloué.
Patrice Causse, gérant de la société “Causse et Paysages” a alors été mandaté pour proposer un aménagement et suivre les travaux de sa réalisation. Celle ci est presque arrivée à son terme : seuls l’installation de l’éclairage adéquat et un bon nettoyage de la sculpture manquent encore. Pour le reste, le terre plein a été totalement reprofilé afin de donner l’impression que l’Epi a été déposé sur un piédestal. La partie incurvée a été recouverte de galets blancs cassés en provenance de la carrière de Balsac. L’ilot central représente une forme de volant à trois rayons matérialisés par les mêmes minéraux. Les intervalles ont été plantés de fétuque, de graminées pennisetum et de stipas. L’autre but caché de la manoeuvre était bien entendu de réduire le temps passé à la tonte.
Pour un montant total de 17 000 euros, les entreprises ID Verdet, Puechoultres et Veyrac se sont vues respectivement attribuer les opérations de plantation, terrassement et éclairage.
Moins de 20000 euros en 30 ans consacrés à la vitrine centrale de Baraqueville et du Ségala : il n’y a pas de quoi faire des yeux ….ronds !