Les feux à l'air libre doivent s'éteindre

publié le 13 mai 2018 Toutes les actualités

A la période des nettoyages de printemps, il est de coutume d’éliminer les résidus de tontes et de tailles en les brûlant dans un coin d’une parcelle. Cette pratique était adoptée par nos aïeux et parait tellement logique qu’elle est entrée dans les mœurs. Elle est encore très répandue de nos jours, notamment dans nos campagnes, où le « bon sens paysan » fait souvent office de règle.

Cependant, beaucoup ignorent que les feux de déchets verts quel que soit le lieu et quelle que soit la saison ont été interdits par l’Etat. Par un courrier envoyé le mois dernier, la préfecture s’est attaché à le rappeler  aux magistrats des communes, leur demandant d’en informer ses administrés. Ce courrier précisait également que toute personne reconnue responsable d’un tel agissement serait passible d’ une amande de 450€

Outre les risques d’incendies, ce serait plutôt les émissions de particules fines et autres dioxyde de carbone engendrés  par la combustion des déchets verts qui auraient motivé l’Etat à décider d’une telle mesure.

La seule solution restante pour leur élimination en toute légalité reste donc de les emmener à la déchèterie. Une solution certes légale mais beaucoup plus onéreuse pour les collectivités locales et les contribuables : il se doit de le reconnaître aussi !