Deux soirées qui vont rester dans les mémoires de Lax’N Blues
publié le 04 mars 2020 Toutes les actualitésUn Before en deux soirs : c’est un concept que Lax ‘n Blues n’avait encore jamais proposé. Comme son nom l’indique, le before devait être un avant goût du grand festival qui aura lieu dans un mois à Lax mais sa qualité était telle que l’on se demande ce que vont nous réserver les organisateurs pour le 28 mars.
Le premier acte de la salle du Fauteuil Rouge à Baraqueville, avait lieu le vendredi soir avec une première partie marquée par l’intervention de la Chorale des Cent Vallées. Leur chants en canon donnait le ton du week end et permettait de faire un petit clin d’oeil à Thérèse Barthes qui accueillait Jean Ferrat en 1966. Mais ce soir là, c’est à Georges Brassens qu’il s’agissait de rendre hommage : Jean Félix Lalanne le faisait à merveille à travers son spectacle monté à partir d’enregistrements de citations d’époque de l’artiste sétois et de morceaux que le frère de Francis Lalanne interprétait en une seule guitare selon ses propres arrangements.
Le samedi soir, c’est à nouveau à guichet fermé que la soirée se déroulait : le premier à faire sonner ses cordes était un artiste local du nom d’Hugo Taurines. Le public du Fauteuil Rouge avait déjà pu le découvrir il y a deux ans mais ne se lassait pas de l’entendre à nouveau. Non, le jeune ruthénois n’a pas déçu et dans son style très blues, il a reconquis le public au son de ses instruments à cordes inédits ainsi qu’ à celui de ses cordes vocales. Les agréables moments de bonne musique étaient entrecoupés de quelques commentaires empreints d’une petite pointe d’humour. Il laissait ensuite place à la grande star de la soirée, Will Barber. L’ artiste de Gruissan était déjà venu à la rencontre des Baraquevillois l’an dernier au Lax n Blues Festival mais ceux qui n’avaient pas assisté au concert l’ont probablement découvert par le biais de l’émission The Voice en 2016 dont il est encore le recordman d’audience. Dès les premières notes, on comprend pourquoi ! Comme il l’a dit lui même, la salle du Fauteuil Rouge est magique et il est difficile de dire qui du bluesman ou des spectateurs ont pris le plus de plaisir dans ce spectacle devenu spontanément communicatif entre les deux parties. Ainsi la prestation prévue d’une heure et demi a quasiment doublé de longueur. Personne ne s’en ait plein !
Les organisateurs ont maintenant donné rendez vous à ses fidèles dans un mois à Lax avec une tête d’affiche qui aura pour nom Cock Robin, oui rien que çà !