Des débuts encourageants pour le marché au cadran
publié le 19 avril 2018 Toutes les actualitésBaraqueville a beau occuper une place agricole forte, ses foires aux veaux gras semblaient en mauvaise posture.
Quand certaines d’entre elles ne dépassaient pas la trentaine de têtes de bétail, Christiane Gombert et Alain Bories, les élus de la commune spécialisés dans la partie agricole, ne donnaient pas cher de leur pérennité mais ne voulaient pas se résoudre pour autant à les laisser mourir. C’est du côté d’Ussel qu’ils ont trouvé une solution alternative appelée « Marché au Cadran » qui est une forme de vente aux enchères. Ils ont alors pensé qu’il n’y avait pas de raison que le succès de la ville corrézienne ne se transpose pas à Baraqueville.

De nombreux marchands étaient présents dans la salle des ventes de ce premier rendez vous hebdomadaire
Il leur fallut alors convaincre la communauté de communes de se lancer dans des aménagements du foirail pour pouvoir pratiquer ce principe de vente. Avec le soutien très actif d’élus de la communauté, c’est finalement un modeste projet de 250 000 euros qui a été monté (modeste car celui d’Ussel dépassait les 2 millions d’euros). Une société portant le nom de Cadran Ségali a alors été créée pour gérer le marché. Elle est composée d’administrateurs qui sont des marchands ou des éleveurs. Ses sources de revenus prélevées sur chaque transaction lui permettront de rémunérer son personnel ainsi que de reverser un loyer à la Communauté de Communes. Il servira à rembourser les traites d’emprunt de l’installation.

130 animaux ont défilé tour à tour dans le ring
Le lundi 9 avril, l’Espace Raymond Lacombe ouvrait ses portes pour la première fois dans sa nouvelle configuration. Ce sont alors 130 bovins qui ont débarqué dans la plateforme Baraquevilloise allant du veau gras à la vache de réforme en passant par le broutard. Presque tous les animaux ayant été vendus, il semblerait que cette nouvelle méthode ait satisfait vendeurs et acheteurs. Souhaitons maintenant que cette tendance se confirme au fil des lundis qui suivront.

Il y avait foule lors de cette première édition