Du blues signé Gaëlle Buswel

publié le 27 mars 2018 Toutes les actualités

Mettre en musique la salle du Fauteuil Rouge avait déjà été expérimenté l’année dernière à l’occasion de l’ouverture du Festival Lax’n Blues. C’était alors Michael Jones qui avait enflammé les 200 spectateurs baraquevillois. Devant le succès de cette expérience, les organisateurs laxois ont récidivé le vendredi 23 mars avec des artistes d’un style musical un peu différent.

Hugo Taurines, un jeune ruthénois de 24 ans impressionnant de talent avait pour mission d’assurer la première partie.  Il évolue en solo, assis, une guitare hors du commun  sur les genoux tantôt positionnée à plat, tantôt de façon traditionnelle.  Cela pouvait paraître déconcertant mais le plus impressionnant n’était pas visuel.  Mariant  les cordes de son instrument et celles de sa voix rauque pour en sortir un style musical pur blues,  il a sans aucun doute laissé pantois le public de la soirée. La majorité ignorait probablement  que l’Aveyron abritait de tels talents.

Gaëlle Buswel restait bien évidemment la grande star de la soirée. Les connaisseurs ne s’y sont pas trompé lorsqu’ils lui ont attribué le prix All That Jazz, celui du Coup de Coeur 2015 du Cahors Blues Festival ou encore celui de la révélation Française au Festival de Cognac. Elle est aujourd’hui adulée en Angleterre, en Belgique ou encore au Canada. Imaginez donc la chance d’avoir obtenu sa présence à Baraqueville.  Cette artiste internationale a, à la fois, présenté les titres de ses compositions mais aussi quelques reprises connues interprétée à sa façon tel « Soldier of Love  » qui avait été également joué par Les Beatles. Dès les premières notes, il n’était pas difficile de comprendre qu’il s’agissait la d’un spectacle d’un très grand niveau. Dans la salle du Fauteuil Rouge qui ne dépasse pas une capacité de 200 places, l’ambiance est intimiste  et la qualité de l’acoustique est également très bonne. Aussi, chaque note fait hérisser les poils des spectateurs qui ont l’impression d’avoir les musiciens dans leur salon.