Une anecdote hivernale sur fond de conte de Noël
publié le 04 janvier 2021 Toutes les actualitésLoin d’être un événement exceptionnel, la neige a refait son apparition sur les hauteurs du Ségala entre Noël et le premier de l’an. Ses effets habituels n’ont pas tardé à resurgir également : malgré les 7 engins de déneigement mobilisés sur la commune, les appels à répétition sur la ligne de la Mairie se sont montrés très pressants pour parfois signaler que le chasse neige n’était pas encore passé, parfois qu’il était passé à tort car il avait poussé la neige sur le devant de porte ou encore parce qu‘on aurait voulu que sa tournée dans le quartier se produise un quart d’heure plus tôt.
Néanmoins, pour contrebalancer cette ambiance o combien nerveuse et morose, le manteau blanc qui recouvre le paysage baraquevillois donne parfois naissance à de belles histoires qui, sans aller jusqu’à devenir des contes de Noêl, vont rester probablement dans les anales de l’histoire de Baraqueville.
Dans la nuit du 28 au 29 décembre, une famille circulant sur la RN88 subissait une petite sortie de route dans un rond-point baraquevillois. La gendarmerie procédait alors à un état des lieux de la situation : à bord du véhicule, Maël le papa, Cyndelle la maman et Constance le bébé d’un mois et demi, étaient tous trois indemnes. En revanche, avec une roue bloquée, l’automobile ne pouvait continuer sa route.
Les gendarmes réveillaient alors le Maire pour tenter de trouver une solution pas vraiment évidente, car bien que les hôtels soient fermés en raison de la crise sanitaire, il paraissait impensable par ce froid hivernal de laisser à la belle étoile, la jeune famille vulnérable livrée à elle-même.
C’est donc tout naturellement que le Maire Jacques Barbezange leur proposait de les héberger pour la nuit dans son propre foyer auprès d’Agnès son épouse qui en plus de préparer la chambre d’amis en urgence a également dû se lever un peu plus tôt pour servir un bon petit déjeuner digne d’un hôte aveyronnais.
Après une nuit de sommeil un peu agitée quand même, il convenait d’organiser l’assistance pour que ces rescapés de la route puissent poursuivre leur périple.
En guise de moralité, voilà une anecdote qui illustrera sans doute qu’un Village Etape digne de ce nom ne doit pas se limiter à être doté de commerces et d’infrastructures de qualité mais aussi de magistrats et d’habitants ayant le cœur sur la main et un sens de l’accueil de son prochain très développé.

Mael, Cyndelle et la petite Constance bien au chaud, chez Jacques Barbezange