Le Tribunal administratif va statuer sur la concertation du choix de l'interco
publié le 18 septembre 2015 Toutes les actualités
En Juin 2014, comme ils s’y étaient engagés dans leur campagne électorale, les élus de la majorité baraquevilloise décidaient de concerter la population sur la lourde question de l’intercommunalité. La commune ayant intégré le Grand Rodez en Janvier de la même année, la nouvelle municipalité n’a pu que constater la « mauvaise affaire » financière de ce nouveau découpage. Cependant, prendre le chemin inverse ne devait pas se faire contre la volonté des habitants : Telle était la devise des nouveaux gestionnaires de la mairie.
Seul problème, le référendum officiel ne pouvait avoir lieu dans ce cadre là car les textes officiels ne le prévoient pas, compte tenu que ce n’est pas le maire qui en a la maitrise mais le préfet. La concertation ne pouvait donc avoir lieu qu’en marge de la procédure officielle. Peu importe, vu l’importance du débat, les 18 élus faisaient le choix de la démocratie en organisant des réunions publiques ainsi qu’un vote qu’ils financeront sur leurs deniers personnels. Quelques mois plus tard, Manhac les imitera.
Dénonçant la démarche, les 5 représentants de l’opposition entamaient une procédure au Tribunal administratif exigeant le retrait de l’avis demandé aux baraquevillois. C’est le Mardi 15 Septembre que s’est tenue l’audience à Toulouse à laquelle les accusés ont décidé de ne pas prendre d’avocat. Motivés par la volonté de ne pas gaspiller l’argent des contribuables, c’est le maire et sa première adjointe qui s’y sont rendus personnellement.
Le verdict de l’instance juridique n’est pas encore communiqué mais il restera quoi qu’il arrive sans effet sur la gestion de la commune. L’avis des citoyens baraquevillois est connu, là est le principal !