Rien n’arrête la popularité de la fête à Lax

Après une trêve forcée des fêtes de villages, celle de Lax était très attendue et allait être un indicateur important sur les comportements sociaux d’après confinements : certains disaient que ces périodes sans précédents avaient cassé quelque chose à tout jamais dans les liens sociaux. Et bien que nenni, ou en tout cas, pas à Lax !

Le samedi 11 septembre donnait le ton avec la descente de caisses à savons entre la salle des fêtes et le cimetière : 14 boîtes d’allumettes roulantes géantes se sont élancées à 4 reprises dans un couloir humain digne d’une arrivée de Tour de France. Au moment de faire le bilan, les organisateurs pouvaient compter quelques passages spectaculaires, de maigres abandons mais surtout aucun bobo à déplorer.

Vers 21H, c’est à la salle que la fête se poursuivait dans une ambiance survoltée par les rythmes engageant du groupe de musique local et sans prétention “On nait pas bons mais on s’marre”. Ensuite, le public se calmait à peine pour écouter et apprécier les reprises du duo de La Deryves” dont la carrière nationale se poursuit. 

Le lendemain, le déjeuner dominical aux tripoux ou à la tête de veau connaissait un succès tout aussi prégnant. 

Tout au long du week-end, on aura entendu dire “Il y a du monde parce que les gens avaient besoin de ça ! »  Force est de constater que la foule a effectivement répondu présente malgré les contraintes imposées par la réglementation sanitaire mise en place.  Voilà encore un bel exemple prouvant que les vrais acteurs du lien social restent les associations du territoire et que rien ne remplacera cela !